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TÉMOIGNAGES D'ANCIENS ÉTUDIANTS

Nous avons demandé à quelques anciens élèves de faire le bilan de leur expérience à Paul Valéry. Merci à eux d'avoir accepté de prendre le temps de nous répondre !

« Deux années incroyablement enrichissantes, grâce à des cours passionnants, des professeurs bienveillants et des camarades solidaires. La prépa offre un cadre de travail privilégié, qui donne le temps de bien élaborer ses projets d'orientation (les professeurs de Paul Valéry sont d'ailleurs attentifs à la question, et nous y aident). 


Je n'ai pas senti un climat de compétition ou d'élitisme, comme j'avais pu le craindre avant d'entrer en prépa. C'est davantage un petit cocon où les étudiants s'entraident pour répondre aux exigences de travail. 


L'option cinéma, en hypokhâgne et khâgne, est une très grande chance. En plus de cours variés et intéressants, les élèves de l'option bénéficient de conférences à la Cinémathèque française, et d'entrées libres à toutes les séances. Les rencontres avec des professionnels du cinéma, organisées pour les étudiants, sont des occasions précieuses et ont été, pour ma part, parmi les moments les plus importants de ces deux années. »

Lucie, hypokhâgne-khâgne 2016-2018

« Après mon hypokhâgne, je me suis orientée vers une licence en Humanités, Lettres et Sciences Humaines à l’Université de Paris X Nanterre. En 3e année j’ai pu réaliser un semestre d’études à l’étranger en Suède, ce qui reste une de mes plus belles expériences de vie et d’apprentissage. J’ai intégré Sciences Po Paris en Master de Communication, Médias et Industries Créatives et me dirige aujourd’hui vers ce corps de métiers. 

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L’expérience de la CPGE au lycée Paul Valéry marque vivement mon souvenir. Ce fut une année intense et riche. A l’époque j’avais une vision un peu cliché de la classe préparatoire et je redoutais un esprit de compétition exacerbé. J’ai été agréablement surprise par le fait que la qualité de l’enseignement se couple à une certaine bienveillance du corps professoral. La priorité a toujours été de nous former, de nous faire réfléchir, et non de nous formater. De ce fait, l’ambiance de ma classe était agréable, nos rapports à l’étude sains, et notre entente avec nos professeurs très positive. La rigueur et les connaissances que j’ai intégrées lors de cette expérience me servent toujours et m’accompagnent aujourd’hui dans mes études supérieures. »

Juliette, hypokhâgne 2014-2015

« La classe préparatoire est selon moi un lieu d'apprentissage et d'ouverture qui n'a probablement pas d'équivalent dans aucun autre cursus quel qu'il soit. Ce sont deux années extrêmement intenses et excitantes au niveau personnel. Je pense que mon plus grand atout en sortant de prépa était d'avoir acquis une méthode de travail et d'appréhension des problèmes beaucoup plus efficace et affinée qu'en y entrant. Le fait de suivre des cours de philosophie, d'histoire, de lettres très poussés ont à mon sens considérablement enrichi ma réflexion et ma manière d'appréhender les choses. Ce que je veux dire par là, c'est que la prépa n'est pas simplement une machine à concours, comme elle peut l'être souvent à tort présentée ; j'ai moi-même bifurqué vers un cursus entièrement différent après la 2ème année.

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En effet, comme je souhaite devenir monteuse et qu'il n'y a pas de véritable école offrant cette formation, j'ai intégré un BTS audiovisuel Montage et Postproduction en alternance. Je suis donc apprentie assistante depuis deux ans dans une entreprise de postproduction de pubs, clips et longs-métrages, et je compte passer au régime d'intermittence du spectacle dès la fin de ma formation dans quelques mois. Le passage de la prépa à la vie professionnelle a été assez difficile dans un premier temps, mais aujourd'hui je suis ravie d'avoir fait ce choix. Dans mon entreprise, je travaille sur des projets de cinéma de plus en plus intéressants et j'apprends énormément. Sur mon temps libre je réalise, monte ou assiste à la caméra sur des courts-métrages.


Rétrospectivement, la classe préparatoire m'apparaît comme un formidable outil d'ouverture culturelle et de compréhension du monde. Je pense qu'une classe préparatoire peut être une excellente école pour un.e élève qui ne s'imagine pas à la fac par peur de ne pas savoir s'auto-discipliner, ou pour des élèves qui ne savent pas encore ce qu'ils désirent étudier et qui veulent profiter de deux années pour apprendre un tas de choses passionnantes. Je conseillerais simplement à ceux qui veulent tenter l'aventure de se préparer à être très organisés rapidement, et à ne pas trop se laisser atteindre et impressionner par les discours ambiants (y compris ceux de certains professeurs !) : la prépa paraît très intense quand on y est, mais elle n'est pas un aboutissement en soi et elle doit rester quelque chose de positif dans votre vie. »

Capucine, hypokhâgne-khâgne 2015-2017

« Je n'avais jamais envisagé de classe préparatoire, que j'associais à un élitisme dans lequel je ne me reconnais pas, avant qu'une conseillère d'orientation n'évoque cette idée. À raison : puisque ces deux années se sont finalement avérées les plus épanouissantes, les plus enrichissantes, et les plus heureuses de ma scolarité. L'enseignement, l'accompagnement par une équipe pédagogique extrêmement compétente et bienveillante, les sorties et les activités : tout semble fait de telle sorte que chacun apprenne à se connaître, à briller dans des matières ou des exercices dont il ignorait jusqu'à l'existence. J'ai eu 12 au bac, avec un 8 en français et un 10 en histoire-géographie; deux ans après j'ai été sous-admissible à l'ENS.


Au sortir de la prépa, il est difficile de trouver une formation plus stimulante. Ce n'est qu'en découvrant certains livres, certaines conférences, en voyant certains films ou certains documentaires passionnants que nous nous replongeons dans ce qui était notre environnement intellectuel quotidien. Les options, qui sont l'une des particularités de Paul Valéry, notamment l'option cinéma, vous donnent la garantie d'évoluer dans un groupe de personnes avec lesquelles vous êtes certain d'avoir beaucoup à partager. Pour ma part, mes anciens camarades sont mes meilleurs amis. En deux ans, il n'a jamais été question de compétitivité ou d'individualisme, la solidarité n'étant pas pour nos professeurs et pour nous, contradictoire avec l'ambition de réussir. Bien au contraire. Je sais que mon résultat à l'ENS et les efforts que j'ai fournis ne sont que le fruit d'un cadre d'apprentissage idéal, d'un soutien continu et de rencontres formidables.  »

Maya, hypokhâgne-khâgne 2016-2018

« Je suis actuellement en orthophonie. Avant même d'entrer en hypokhâgne, je savais que je ne souhaitais pas faire de khâgne ni même poursuivre des études en lien direct avec l'hypokhâgne. Je pense que cela m'a permis d'aborder cette année assez sereinement, de la façon dont il faut l'aborder. Comme il n'y avait pas de conséquences pour moi en cas d'échec, cela m'a évité beaucoup de stress, et aujourd'hui je peux dire que ce stress aurait été bien inutile, puisque j'ai pu apprécier cette année qui m'a enrichie au delà de mes espérances. Je pense que c'est la clef de la réussite en hypokhâgne : faites en sorte que ce que vous faites ait du sens pour vous. Les notes ne sont pas importantes, quand elles sont bonnes tant mieux, quand elles sont mauvaises, elles ne sont qu'une occasion de vous remettre en question et de viser toujours cet objectif : le sens. Si vous allez en hypokhâgne à Paul Valéry vous allez bien sûr recevoir un enseignement qui va vous apporter une grande culture générale, qui va vous ouvrir l'esprit sur des sujets que vous ne soupçonniez pas (vive la géographie !) et qui vont vous passionner car vos profs vont être passionnés et passionnants, mais vous allez surtout intégrer différentes façons de penser. Le raisonnement est véritablement au cœur de toutes les matières, et on ne réfléchit vraiment pas de la même façon en histoire qu'en philosophie par exemple. Certaines méthodologies sont plus faciles à acquérir que d'autres, mais dans tous les cas ce ne sont que des exercices, donc pas de panique, ça s'acquiert à force de travail. Encore une fois je pense que le but de l'hypokhâgne c'est vraiment l'ouverture d'esprit, votre performance compte finalement moins, et si vous faites des efforts, ils seront de toute façon remarqués par vos professeurs.

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Le début est toujours difficile. C'est normal, il faut un temps d'adaptation. Je me souviens que ma première note en histoire était 3/20, ça m'a fait tout drôle dirons nous ! Mais sans ça je n'aurais pas mûri sur mon rapport à l'école, à la performance, et je n'aurais pas eu le merveilleux sentiment de progresser...


Ne négligez pas les gens qui vous entourent dans la classe. Je pense que j'étais si occupée à travailler que je n'ai pas pris le temps de vraiment lier des liens avec les gens de ma classe et aujourd'hui je le regrette un peu, même si j'ai toujours des amis de prépa trois ans plus tard  ! En hypokhâgne on apprend à traiter toutes sortes d'informations, mais ce sont les divergences de point de vue, les débats, qui forment notre opinion. Les autres, élèves comme professeurs, sont une source de culture  parfois plus précieuse qu'un livre qu'on survole.  Prenez du temps pour vous construire : si vous n'avez pas de réflexion sur ce que vous apprenez, ça ne sert à rien. 


Donc voilà, si vous voulez aller en hypokhâgne foncez ! J'ai pris une année pour moi et je ne le regrette absolument pas alors même qu'en termes strictement comptables "elle ne m'a servi à rien". Si vous y allez avec un esprit positif et l'envie d'apprendre, d'explorer, de vous éclater parce que vous aimez les matières qui y sont enseignées, c'est the place to be.»

Lucie, hypokhâgne 2015-2016

« À la suite d'un bac général littéraire, j'ai effectué trois années de CPGE au lycée Paul Valéry. Ne sachant pas dans quel domaine me spécialiser, j'ai commencé mon année d'hypokhâgne (option cinéma) dans l'optique de me laisser un an supplémentaire pour réfléchir à mon orientation en obtenant une équivalence en fin de première année. Cependant, la première année s'étant très bien passée, j'ai continué en khâgne et ai même cubé pour finalement être deux fois sous admissible à l'ENS Lyon. 

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J'ai par la suite intégré le Master 1 Science Politique à la Sorbonne (Paris 1).

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Mes trois années de classe préparatoire m'ont permis, en plus d'acquérir une méthodologie dans la structure de ma réflexion, de synthétiser mon travail et mes dissertations afin de gagner du temps et de l'efficacité dans mes études. Les colles sont également un entraînement hors norme, dignes d'un mini cours particulier, qui dédramatisent mes oraux actuels en fac (lesquels représentent tout de même la moitié de mes partiels).


En ce qui concerne la culture générale, les cours d'histoire, de philosophie et de géographie  sont constamment réutilisés en sciences politiques. Les cours d'espagnol m'ont également beaucoup apporté et participent à mes ambitions d'échange l'année prochaine en Amérique Latine. La qualité des cours est également indubitable: je n'aimais pas particulièrement la géographie en sortant du bac et j'ai pourtant eu 18/20 à l'ENS.


Enfin, le plus important pour moi a été l'aide de mes professeurs, qui sont restés à mon écoute et m'ont apporté leur aide pendant et après mes études en prépa (en m'aidant pour des lettres de motivation et de recommandation notamment) alors que je n'étais plus leur élève, et je leur en demeure profondément reconnaissante. »

Céline, hypokhâgne-khâgne 2015-2018

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